tumblr @ ocean houston
♢ ♢ ♢

› no light, no light.

---

prénom(s): Aneurin, Ernest. Prénoms qui l'ont obligé à devoir subir les moqueries à l'école. Surtout Aneurin. › nom(s): Même chose pour le nom, Shoemaker, qu'on a inscrit dans le registre des noms les plus idiots qui aient été portés à Ipswich. › âge: Vingt-trois ans. Déjà. › lieu de naissance: Ipswich, en Angleterre. › statut personnel: En couple › aisance financière: Classe moyenne › études/métier: Travaille dans un magasin de jouets, en attente de devenir professeur, peut-être, un jour. › groupe: Cosmic Love

› celebrity skin.

---

prénom/pseudo: Élodie/crickey charlie › comment as-tu découvert le forum: bazzart › ton avis: › commentaire, dédicace: C'est tellement beau ici, et les couleurs, et le header, et tous ces avatars canons ... Et puis c'est tellement pas surpeuplé pour un forum fraichement ouvert, franchement, j'adhère à tout ici ! › avatar: Logan Lerman (Oui il est réservé jusqu'à demain dans le bottin mais sa fiche est déjà à la poubelle ...)

› comforting sounds.

---

Aneurin n'agit pas. Aneurin se contente d'observer. Aneurin n'exprime pas son avis, ses envies, ses besoins. Aneurin est extrêmement gentil, se laisse un peu beaucoup faire, rien ne le dérange jamais. Aneurin est une crème. Aneurin est ailleurs. Aneurin, parfois, se sent un peu étourdi, il lui arrive des trucs et il ne comprend pas comment il a pu en arriver là.
Aneurin écoute Visage, Supertramp, The Doors, Dire Straits, Dead Man's Bones, AIR, Arctic Monkeys, The Strokes, Foals, Daft Punk, Roger Hudson, Coldplay, Dexys Midnight Runners, the Smiths, Bon Iver, Fever Ray, Florence and the Machine, Radical Face, Samba de la Muerte, MGMT, Mumford and Sons, The XX, The Moody Blues, the Beatles, Murray Gold.
Aneurin est instruit, élégant, charmant. Parfois bavard, parfois pas. On peut le qualifier de passif, vu comment il s'est retrouvé à sortir avec son meilleur ami, mais tant que Leon est content, Aneurin ne dit rien. Aneurin est désintéressé. Exagérément poli. Doux, coquet, et parfois invraisemblable. Aneurin est un gourmet, ne l'emmenez jamais dans un fast food. Aneurin ne mange pas beaucoup, en fait. Aneurin est ordonné, voire un peu trop. Aneurin aime la routine, la normalité, et il aime que les jambières de ses pantalons soient bien à la même hauteur. Aneurin ne se pose pas de questions.
Aneurin a vu et aimé les films Drive, The Artist, Never Let Me Go, Moonrise Kingdom, Another Earth, Restless, Tout est Illuminé, Le Garçon au Pyjama Rayé, Beginners, Super 8, Laurence Anyways, Shame, Jane Eyre, Oslo, 31 août, Melancholia, We Need to Talk About Kevin, Holy Motors, le Ruban Blanc, la Vie des Autres, Boy A, Take Shelter.
Dans la vie, Aneurin aime la musique et le cinéma. Et Leon, aussi, un peu.

› hold it against me.

---

Voici un petit test qui nous permettra d'en savoir un peu plus sur la personnalité de ton personnage. Merci de mettre la réponse choisie en italique.

+ Qu'est-ce qui est le plus important à tes yeux ? a) l'argent b) la famille c) la connaissance d) l'amour + Pour toi, le grand amour c'est ? a) impossible b) un mythe c) ton rêve d) déjà acquis + Ton livre de chevet ce serait quoi ? a) Jane Eyre (Charlotte Brontë) b) Fifty Shades of Grey (E.J James) c) Harry Potter (J.K Rowling) d) Misery (Stephen King) + A tes yeux, l'écologie c'est ? a) indispensable, la survie de la planète dépend de nous. b) bien chez les autres, tu ne te sens pas concerné(e). c) inutile, on est tous foutus. + Ton endroit préféré en ville ? a) le bar du coin, pour l'alcool et la compagnie. b) le cinéma, pour la culture. c) ton chez toi, pour le confort. d) le parc, pour la nature et la tranquilité.

+ Ta chanson idéale ? a) It's time (Imagine Dragons) b) Ride (Lana Del rey) c) Some Nights (FUN) d) Paradise (Coldplay) + Ce que tu as toujours avec toi ? a) ton portable. b) ton Ipod. c) un parfum. d) des chewing-gum. + Dans 5 ans tu te vois ? a) marié(e) avec des enfants. b) à la tête de ta société. c) loin d'ici. d) heureux tout simplement. + L'odeur que tu préfères ? a) celle des vieux livres. b) celle des bébés. c) celle du savon. d) celle de ton/ta chéri(e). + Si tu étais un péché, tu serais ? a) la colère. b) la luxure. c) la gourmandise. d) l'avarice.

J'aimerais avoir quelques liens avant de commencer à rp, juste pour être sure d'avoir des amis quoi Et comme je suis parfaite, j'ai déjà des idées (une correspondante/un correspondant, perdu de vue; etc) mais je vous en parlerai que si vous êtes intéressé(e)s

GIF TUMBLR

Now the waves they drag you down
Carry you to broken ground

Aneurin finit tout juste de se recoiffer. Il se regarde dans la glace, adoptant son air le plus sérieux. Vingt-trois ans déjà. Ça commence à se voir; il a des petites rides sur le front. Signe d'une inquiétude constante peut-être ? Il porte un beau pull vert bouteille et son jean le plus élégant, si tant est qu'un jean puisse être élégant. C'est que Aneurin a rencard, aujourd'hui. Il aimerait bien fumer un petit cigare avant de partir au cinéma (son rencard, c'est seulement ce soir, et pour l'instant, il est encore dix-heures du matin) voir le film le plus bizarre qu'il trouvera sur place. Il passe par la cuisine pour sortir de la grande maison où il habite avec tous ces étrangers, et prend une tomate au passage (il se dit que peut-être il ne sera pas rentré pour le goûter et dans ces cas-là il lui faut un quatre heures). (...) Il fait une chaleur à crever dehors. Aneurin est obligé plus de fois que d'habitude de s'éponger le front avec ce mouchoir à fleurs qu'il a depuis qu'il est petit. Ce foutu mouchoir à fleurs. Ce mouchoir qui lui rappelle des choses auxquelles on ne peut pas penser par des journées aussi belles qu'aujourd'hui. Aneurin marche comme à sa mauvaise habitude en regardant le ciel. Ça le fait trébucher sur les gens et marcher sur les chewing-gums tout frais. De l'autre côté de la rue, des jeunes filles vêtues de viscose se moquent de cette grande tige brune qu'est Aneurin. Il ne les remarque même pas, il est occupé à regarder les nuages, espérant qu'ils remplaçassent les bus. Aneurin vit hors de son temps. Mais il ne vit pas dans le passé, ou dans le futur. Il vit dans son univers. Une certaine poésie émane de lui, mais peu des gens la saisissent. Aneurin pense.

J'ai frappé trois fois dans mes mains, fort, pour attirer l'attention de tout le monde, j'aurais pu donner un léger coup de couteau dans mon verre comme font les gens généralement mais ça me fait mal aux oreilles. « Pardon Annabel, je suis vraiment confus et désolé mais il faut que je dise quelque chose. Ce n'est pas un toast. Ce n'est pas parce que c'est ton mariage, ce n'est pas parce que je veux gâcher quoi que ce soit, c'est parce qu'il faut que je le dise, pardon, mais il faut que ça sorte. Pardon. Pardon mais j'ai été abusé quand j'ai été petit. Et pardon, papa, mais c'était toi, qui me faisais ça. Pardon, tout le monde, d'interrompre votre repas pour vous annoncer que j'ai été violé par mon père tout le temps où j'ai été enfant. Pardon, maman, que tu aies surpris la petite affaire un jour et n'aies rien dit. Pardon, excusez-moi tous, pardon, vraiment. Pardon, Annabel, je sais que c'est ton mariage. Pardon Isaias, je sais que c'est ton mariage à toi aussi.Pardon de dire ça comme ça. Pardon. » J'ai été fixé. Deux, trois, quatre secondes. Puis tous ont détourné le regard, toussoté, certaines dames ont remis leurs cheveux en place, certains messieurs ont ajusté leur cravate. Silence complet dans l'assistance. On aurait dit que j'avais dit une grossièreté. Une insanité. Ils se regardaient entre eux, gênés, qu'est ce qu'il dit encore comme bêtise ce petit ? Mon père a ri doucement et ça a détendu l'atmosphère. Ils ont commencé à se dire entre eux que j'en avais de l'imagination, même un peu trop, alors c'est sorti tout seul, je leur ai dit que je les emmerdais, tous autant qu'ils étaient, sauf Annabel et Isaias parce que c'était leur mariage, mais en tous cas, mon père et ma mère et tous les invités, ceux-là, je les emmerdais profondément. Tout le monde s'est offusqué, mon père a fait un signe à quelqu'un, ensuite il s'est levé, j'ai cru que, je me trompais, il a commencé à raconter un blague sur « des jaunes ». Deux messieurs sont venus près de moi, j'étais debout, ils m'ont pris chacun un bras et m'ont escorté vers la sortie. Tout le temps qu'on a traversé le château, ma maison, mon ancienne maison désormais, tout ce temps là, ils m'ont tenu fermement le bras, comme si j'étais en train de me débattre, mais je ne me débattais pas, je voulais partir.

Comme Roger Hudson dans son Breakfast in America, Aneurin eu envie de voir l'Amérique. Il est parti en Amérique. À l'aéroport, on lui a demandé « Quelle destination en Amérique ? » N'importe. On l'a envoyé à New York. Quelle originalité. De là, il est parti à Denver, parce que ça le tentait. Après Denver, il y a eu la Californie, la Caroline du Nord, la Virginie, le New Jersey, New York, l'Alabama et l'Arizona, dans cet ordre précis. On lui a dit que qu'il avait refait l'itinéraire de Jack Kerouac. Alors Aneurin a lu Sur La Route. Depuis, il a aussi vu le film, lu toutes les biographies possibles de Jack Kerouac, ainsi que les œuvres dudit Kerouac et a accroché sa photo au dessus de son lit.

J'ai rencontré Leon à Denver, quasiment dès que j'y suis arrivé. Moi qui débarquais tout juste de Ipswich, j'ai été pour ainsi dire effrayé par son accent américain. Cela devait être hilarant à voir : nous parlions la même langue, mais je n'en comprenais pas un traitre mot. Je me souviens qu'il m'a abordé dans un café. J'étais occupé à avoir une conversation à voix haute avec moi-même, c'est un truc que je fais quand penser devient trop difficile et trop brouillon, cela me permet de mettre mes idées au clair, je parlais des appareils photos si je me souviens bien, et Nigel a rejoint ma conversation. Soudain, j'avais l'air moins bête. Le lendemain, on partait tous les deux pour la Caroline du Nord. En deux mois, il était devenu mon meilleur ami, mais je n'ai osé le lui avouer qu'à New York. Je n'avais jamais eu de meilleur ami avant, alors forcément, j'étais un peu gêné parce que je ne savais pas comment procéder pour le lui dire, et qu'il était exclu que je m'en sorte en ne lui disant pas. Une fois nous avons failli nous séparer, et c'était ici, à Amsterdam, il y a quelques mois. Leon est tombé amoureux de cet endroit, cet endroit d'ailleurs où nous sommes arrivés sans savoir comment. Un jour nous étions à Los Angeles, le lendemain à Amsterdam. Il disait que cela avait « du charme », Amsterdam, et le bar, il me disait, « il me tue ce bar, il est parfait ». Il voulait rester. Il est resté. Je voulais partir. Je suis parti. Je suis vite revenu. On s'habitue à la compagnie de quelqu'un comme Leon, et de ne plus l'avoir avec moi, cela me semblait anormal. Alors je suis revenu. Il vit dans un grande maison avec quelques autres gens, des étudiants de d'autres pays, la maison est dans un quartier. Moi aussi, je vis là-bas, avec Leon, et tous ces autres gens que je ne comprends pas quand ils me parlent. (...) J'ai un Vespa. Rose, c'est tout ce qui restait. Je l'ai acheté dans l'Alabama, Leon en avait marre de faire du stop et j'en avais marre d'écouter la radio américaine. Souvent, j'emmène Leon se promener sur le Vespa. On s'en va faire le tour de le quartier, à quelque chose comme minuit ou une heure du matin, et quand on revient il est tellement heureux qu'on en refait un tour. Un jour, nous sommes allés un peu plus loin que notre quartier, juste pour voir. Dans un virage serré, Leon s'est agrippé à moi, à ma taille. J'en avais mal aux côtes, le virage était long. Il ne m'a pas lâché à la fin du virage. Et quand je l'ai déposé à sa ferme, il m'a embrassé. C'était la première fois qu'un garçon m'embrassait et cela ne m'a paru très différent d'un baiser de fille.

Cokkie Heller a écrit:

On attends jusqu'à ce soir. Et je te validerais demain si je n'ai pas de nouvelle de l'autre personne

Pas de soucis
Et merci Kaat