stop prentending (andrea)

✣ **DATE D'ARRIVÉE** : 02/12/2012 ✣ **LETTRES ENVOYÉES** : 34

~ every day since that moment i beg you to stop pretending, to be us

Les journées étaient longues, comme la plupart depuis maintenant trois ans. Elles s’enchaînaient mais ne prenaient pas fin. Longues et infinis, quand la fin de la journée touchait à sa fin, c'était un véritable bonheur. Rosie avait trouvé la journée plutôt courte, contrairement au autres jours. Il faut le dire, cet appel ce matin ne lui avait pas fait très plaisir. Sa famille s'imposait de nouveau dans sa vie, et pour des raisons complexes. Ne pouvait-elle pas la lâcher un peu, elle était marié, prétendait chaque jour d'être heureuse, ce n'était jamais assez. La jeune Wilburd, maintenant devenu Wilhg était penché sur le comptoir du petit café. Sans l'envie particulière de bouger d'un centième. Pourquoi devrait-elle se levé de là afin d'affronter ce que serait sa prochaine journée. La fin de la semaine, soit le samedi, elle ne travaillait pas, tout comme son mari. Ces parents avaient pris avantage de la situation afin de mettre leur grain de sel, une fois encore. Depuis plusieurs semaines, le couple que formait Rosie et Andrea avait prit une petite allé vers le négatif. Ils se disputaient beaucoup qu'à la normale et leurs familles étaient venu à le savoir. C'est pour cette raison que les Wilburd avaient téléphoné à Rosie, afin de l'avertir qu'ils ne passeraient pas la fin de semaine dans leur habitation de couple, mais plutôt dans un hôtel de la ville, soit le Sebastian's. La brune vit la journée venir à son zénith ne pouvant redouter le fait qu'elle ne retrouverait pas son petit chez elle. Rosie avait prit un sac de vêtements avec elle afin de pouvoir se changer une fois le travail terminé. L'heure arriva plus vite qu'elle ne crut. La prochaine serveuse arriva sur le plancher et Rosie quitta pour aller dans la salle de bain des employés afin se changer. Enfin prête, elle sortit du café, se rendit dans le stationnement afin de rejoindre sa voiture. Elle démarra le contact, respira quelques fois pour se donner du courage, puis enfin, elle se dirigea vers sa destination, l'hôtel. Ça ne lui prit pas quinze minutes, qu'elle fût enfin rendu là-bas, malgré elle. En entrant, elle demanda la chambre à laquelle le nom de son mari devait être. Prenant le petit escalier, elle le monta, le préférant nettement à l’ascenseur. Rendu à l'étage elle tourna la poignée, réalisant que personne n'était dans la chambre. Elle prit alors la petite clé qu'elle avait et ouvrit la porte. Rosie soupirant, se laissa aller sur le petit sofa du salon. Elle espérait que son mari entre tard, pour avoir un peu de temps à elle. Malheureusement elle entendit la porte s'ouvrir, laissant apparaître Andrea. Bonsoir. Tu as eu une bonne journée? C'était des mots plus sécuritaire que "Pourquoi tu es là?". Une question qui enchaînerait une réponse des plus simples. Rosie avait seulement envie de se coucher sur le sofa et de laisser le lit à Andrea. Elle pourrait avoir un moment à elle, après tout ce temps.

✣ **DATE D'ARRIVÉE** : 02/12/2012 ✣ **LETTRES ENVOYÉES** : 23

+ i'm a sorry sucker and this happens all the time.

Son téléphone ne sonnait pas. Il avait beau le fixer, prier tous les dieux, espérer comme un fon, il ne sonnait pas. Ses beaux parents n’avaient donc pas changé d’avis. Comme si une seule Wilburd a domicile ne suffisait pas, il fallait en ajouter deux. Et avec ceux là il ne pouvait pas expédier les choses d’un bague bonsoir ou bonne nuit. Non, il lui faudrait sourire, parader au bras de sa charmante épouse, les convaincre que tout allait mieux dans le meilleur des mondes. Citation tout droit sortie de la bouche de son père qui n’avait pas manqué d’être informé de l’arrivée des beaux parents. Fais ton travail fils. Il avait encore l’impression d’entendre la voix de son père alors qu’il s’apprêtait à épouser Rosie. Il ne l’aimait pas. Elle était plutôt jolie et il ne rechignait jamais à partager sa couche mais sa vie ? Non, il ne le désirait pas et pourtant, il se trouvait là, à revoir toutes ses notes simplement pour ne pas rentrer chez lui. Pourtant, une demi-heure plus tard il se trouvait devant sa porte à l’hôtel. Il inspira profondément avant de l’ouvrir et se crispa en constatant que sa charmante épouse était déjà rentrée. Il posa son sac sur une chaise ainsi que son manteau et hocha vaguement la tête à sa question. « Oui, oui. » Il s’approcha du canapé, posa une main sur la joue de la jeune femme et se pencha pour déposer un baiser sur son front. Fais ton travail fils. « Et toi ? » Il convenait qu’il aurait pu tomber sur quelqu’un d’autre. Rosie pouvait être charmante. Elle le pouvait. Et elle essayait. Il semblait du moins. S’éloignant du sofa, il lui préféra le bar d’où il sortit deux verres. Si le whiskey lui faisait de l’œil, il préféra se limiter au vin blanc pour le moment et en déposa un verre sur la table devant Rosie avant de s’installer sur un fauteuil face à elle. Ne sachant quoi dire, il se contenta de goûter le vin, observant brièvement la suite. Il ne parlait pas du travail de rosie car il n’aimait pas qu’elle soit serveuse. C’était un sujet de querelle assez récurrent pour qu’il trouve judicieux de ne pas l’emmener sur le tapis. Il ne parla pas de ses beaux parents simplement parce qu’il n’en avait pas la moindre envie. Leur présence ici suffisait à elle seule, ils n’avaient pas en plus besoin de amener sur le tapis. Il ne mentionna pas son travail, Elsie y était trop présente pour qu’il puisse engager ce sujet avec Rosie. Il ne voulait pas parler d’Elsie. Pas comme ça. Ce serait comme la trahir encore une fois. Aussi ne lui restait-il pas grand-chose. Le temps, les informations nationales, les sorties cinématographiques. Ces choses banales et sans substances que l’on échange entre deux portes. Voila où il en était rendu. Où ils en étaient rendus. « Tu veux que l’on sorte dîner ce soir ? » Il lui préféra le tapis à ses yeux car elle risquerait d’y lire une prière silencieuse lui intimant de répondre à la négative. Il ne voulait pas sortir ce soir. Il ne voulait rien d’autre qu’une bonne douche glacée et d’un bon livre accompagné d’un verre ou deux de whisky. Mais la voix de son père continuait à résonner. Fais les partir. Montre leur que tout va bien.

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~ every day since that moment i beg you to stop pretending, to be us

Ces mains tremblaient énormément, peut-être même trop pour un moment censé être si joyeux. Son coeur battait une chamade incompréhensible, digne des films de suspens. Les invités étaient là, le visage ravit par cette cérémonie, alors qu'elle, aurait voulu que tout ça ne soit qu'un vilain cauchemar. Se réveiller à temps avec son père était impossible. Têtu comme tout, il tenait à ces habitudes. Alors que ces pas arrivait vers la porte où elle se situait, Rosie se mit à paniqué. Maman je t'en supplie.. Ne le laisse pas faire ça. De l'autre côté de la porte, c'était une jeune femme en pleurs qui suppliait sa mère de ne pas la marier avec un inconnu, ou presque. Elle avait eu beau crier et pleurer, sa mère ne pouvait rien faire. La décision tenait de son père. Elle était jeune et belle, avait toute la vie devant elle. Quelques minutes plus tard, elle fût prisonnière d'un mensonge éternel, qui l'accompagnerait jusqu'à sa tombe. (~) Rosie était là, sur le sofa telle une bonne jeune fille à son papa. Elle le savait, vu l'heure, qu'Andrea était arrivé plus tard. Elle-même avait rebuté tant de fois l'heure de son arrivé. La jeune femme regardait sans réel attention son époux. Elle ouvrit la bouche un instant puis la refermer. Elle ne pouvait pas dire ce qu'elle avait sur le coeur, ce n'était pas humain, pas digne de sa famille. La brune fit un léger sourire, quoique faux. Oui, merci. Que pouvait-elle dire de plus. Elle pensa à son café, qu'un jour elle aurait. Son père le lui avait promis. Depuis déjà trois ans, elle attendait le moment où elle recevrait cette petite clé ouvrant la porte de cette boutique qui deviendrait son vrai chez elle. Andrea détestait qu'elle parle de son café, ou de son travail tout simplement. La savoir serveuse ne le rendait pas fière, ni joyeux. Chaque fois qu'elle osait prononcer un mot là-dessus, tous deux recommençait la guerre de couple. Ces parents les avaient envoyés là par sécurité pour eux-même. Sûrement que leur voisins avaient reportés leur nombreuses disputes devenant de plus en plus fréquente et violente. Chaque jour qu'elle passait avec lui était comme si elle était marié à un étranger. Depuis trois ans elle ressentait cette sensation. Lorsqu'il invoqua le désir - qui n'était qu'une illusion - d'aller dîner quelque part, Rosie grimaça. Elle détestait se pavané au bras de son mari, même si elle était fortement jalouse. Je préfère rester ici, si ça ne te dérange pas. Elle ne voulait pas y aller, et lui non plus. Tout ce qu'ils voulaient après tout était d'avoir la paix de leur famille, surtout des Wilburd. Son père ne la lâchait jamais, dut aux nombreuses inquiétudes de sa mère. Rosie était assise, pensive. Elle vit une coupe de vin posé sur la table. Était-ce assez fort pour chasser ces mauvaises pensés ? Elle regarda son mari un instant puis se remit à pensé. Je crois que je ne vais pas tarder à aller dormir. Elle aurait voulu être franche avec lui, mais elle ne le pouvait pas. Pas aujourd'hui. Elle ne voulait pas d'embûche, pas de fausses paroles, rien de tout ça ne l'importait. Elle aurait aimé dormir seule pour une fois, sans la présence d'un homme qu'elle n'aimait pas réellement. Ou plutôt, qu'elle ne croyait pas aimé.