image @ tumblr, swagatore.
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› no light, no light.

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› comforting sounds.

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› hold it against me.

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› celebrity skin.

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› love is a battlefield.

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« Tu ne la touches même plus. » Seule une amitié longue de vingt ans lui épargna un nez cassé. Ses mains n’étaient que deux poings serrés à l’extrême, son cœur pulsait dans sa poitrine. Il avait tellement envie de le frapper qu’il sentait presque la satisfaction de l’avoir fait sur le bout de sa langue. « C’est – ma – femme. » Il sépara bien tout les mots, sa voix ne laissant aucun doute quant à son humeur. D’un naturel violent mais surtout possessif, il ne pouvait supporter de les imaginer ensemble. Il avait beau ne pas aimer sa femme, elle n’en restait pas moins à lui. Et il n’aimait pas le moins du monde partager ses affaires. « Elle est malheureuse Andy. » C’était la goutte d’eau. Il s’approcha rapidement de Caspar et le poussa violemment contre le mur, une main sur son cou pour le maintenir en place. « Tu crois que je ne le sais pas. Que je ne le vois pas chaque jour qui passe. » Il lui avait jeté ces mots au visage et le libéra d’une dernière poussée. Se retournant, il contourna les quelques meubles de son salon pour mettre le plus d’espace entre eux. Sa colère n’en descendait pas, bien au contraire et une étrange logorrhée s’empara de lui alors qu’il se tournait à nouveau pour faire face à son meilleur ami. « Alors quoi ? Tu la baises deux fois et ça y est, t’es amoureux ? » Un rire cassant s’échappa de ses lèvres alors qu’il continuait. « Tu ne connais rien d’elle si ce n’est son ravissant petit cul. C’est ridicule. Tu es ridicule ! » Il secoua la tête comme si c’était l’idée la plus stupide du siècle. Ce qui l’était par ailleurs. En levant le regard vers Caspar, Andy constata que ce dernier était devenu tout pâle. Il n’hésita donc pas à bien enfoncer le clou. « Je pensais que tu en avais terminé avec cette phase, celle où tu désires tout ce qui m’appartiens. » Et effectivement, cette réplique toucha Caspar plus que tout ce qu’il aurait pu dire d’autre. Il lui enviait sa famille, sa position sociale, son entreprise, son corps et désormais sa femme. Andrea n’aimait pas jouer de cette corde, après tout Caspar était le seul ami fidèle qu’il possédait. Et il était présentement aussi blanc qu’un fantôme. Il aurait du être en colère. Il aurait du se battre, lui dire d’aller se faire foutre mais il s’était vidé de toutes couleurs et le regardait comme s’il était la pire abomination de ce monde. Andrea n’était pas étranger à ce regard mais venant de Caspar, c’était plus dur a encaisser qu’il ne le pensait. Et sa colère s’évanouit, sitôt remplacée par un sentiment de culpabilité implacable. « Caspar. » Il s’avança vers lui mais ce dernier recula d’un pas vacillant, ne quittant pas son regard des yeux, lui laissant voir la profondeur de la douleur qu’il avait infligé à son ami. Il n’était qu’un sale petit con arrogant. Il le savait, ce n’était pas nouveau. Mais c’était comme si Caspar venait de le découvrir. Andrea n’était pas homme qui s’excusait. Plus particulièrement à un homme mais l’envie de le faire était si forte qu’il y céda. Partiellement. « Je ne voulais pas aller si loin Casp. Tu sais que je ne le pense pas. » Pas vraiment en tout cas. Mais il était tellement en colère, tellement blessé. « Pardonne-moi mon ami. » Finalement, les mots quittèrent ses lèvres lorsqu’il était arrivé près de Caspar. Ce dernier fit le dernier pas qui les séparait pour lui faire cette accolade typiquement masculine. « Tu le pensais. » Il lui frappe légèrement l’épaule avant de se reculer pour quitter la pièce. Il semble à Andrea qu’il marmonne quelque chose sur le seuil. Quelque chose qui sonnait étrangement comme tu as raison.

› i will follow where you lead.

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C’était impensable. Il ne comprenait comment c’était possible. Bien évidemment, il avait déjà vécu cela étant plus jeune mais il venait d’arriver à la trentaine. Il avait connu son lot d’aventure, de femmes. Et pourtant c’était inéluctable. Il lui suffisait de penser à Elsie pour être excité. Réaction physique qu’il avait beaucoup de mal a contrôler. Elle était pourtant loin d’être son type de femme. Il les préfère rousse avec un tempérament de feu, ou brunes tigresses mais blondes ? Non, jamais. Et pourtant il n’y avait pas de doute, la petite Elsie encombrait ses pensées. Elle n’était pas particulièrement jolie. Elle possédait des pommettes un peu trop hautes, un visage assez rond, une poitrine assez discrète. Non, elle n’était pas jolie, elle était belle. Elle rayonnait de cette gloire que confèrent la gentillesse et l’écoute des autres. De ce sourire constamment collé à ses lèvres, de ce port altier qui pourrait la faire passer pour une princesse. Elsie n’était pas pour lui. Elle était bien trop douce, lumineuse et heureuse pour s’engager avec un homme de sa trempe. Il pouvait devenir violent, exécrable et sans tact. Il était froid, dur, distant. Il était tout ce qu’il ne lui fallait pas. Et si son esprit l’avait comprit, ce n’était pas le cas de son corps, et encore moins de son cœur. Le simple fait de penser à la blonde en compagnie d’un autre homme le mettait dans tous ses états. Ce n’était pas possible. Il la désirait. Pour lui seul. Il voulait qu’elle lui appartienne, corps et âme. Il la voulait. C’était aussi simple que cela et pourtant, rien ne pouvait être plus compliqué. Andrea savait qu’arriverait un moment où elle apprendrait qu’il n’était pas officiellement libre. Il avait prit l’habitude d’ôter son alliance dès que sa femme ou ses parents n’étaient plus dans les parages et n’y faisait plus attention. Il ne parlait jamais de Rosie au travail. Ou en général. C’était une partie de sa vie qu’il préférait garder à la maison. Elle qui s’abaissait à jouer les serveuses qui plus est. Jamais il n’aurait pu penser qu’elle viendrait confronter les deux mondes qu’il gardait bien distincts en s’invitant dans son bureau. Le fait était qu’effectivement, il n’avait pas pensé. Il s’était contenté de dévorer Elsie du regard, de la charmer, de la conquérir. Il avait fait ce qu’il faisait toujours. Et il ne pourrait oublier le regard qu’elle lui avait lancé lorsqu’elle lui avait demandé de partir. Dieu, cette femme le tuait. Il se sentait infiniment plus coupable d’avoir blessé les sentiments et la fierté de la blonde qu’il ne l’était de trahir sa femme. « Monsieur Wilhg, j’ai des nouvelles de Franz. » Il avait décroché à la première sonnerie la tête ailleurs, vers des horizons plus dorés mais dès qu’il entendit le nom d’un de leurs auteurs fétiches, il bascula immédiatement en mode bourreau de travail. Croiser la belle Elsie chaque jour n’était pas spécialement un bon moyen de se concentrer sur son boulot mais la plupart du temps il arrivait à rester concentré. « Monsier Wilhg ? » Il avait oublié de répondre. La plupart du temps donc.